dimanche 26 octobre 2008

Sujet d'étude - Le Stationnement à Boulogne

En 2003, un questionnaire est adressé à la municipalité pour préciser les données du problème. La réponse reçue, assez rapidement, laissait de grandes zones d’ombre.

Il était clair que, à Boulogne, les véhicules dépassaient les possibilités de parking mais que la ville n’avait pas de politique : seul comptait le rendement financier qui était devenu catastrophique avec les pillages d’horodateurs par des Roumains.

Cette situation entraîna l’introduction d’horodateurs moneo qui ne régla rien, bien au contraire, et masqua le véritable problème : 20 % seulement des Boulonnais acquittaient le droit de parking.

Nous avons alors travaillé avec quatre objectifs en perspective :

1. améliorer la fluidité en zone rouge ;
2. faciliter le parking en zone verte pour les Boulonnais ;
3. mieux gérer les parkings souterrains ;
4. optimiser la gestion des parkings de surface.
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1. Pour améliorer la fluidité en zone rouge, nous avons suggéré une action coordonnée : création d’une franchise de 20 à 30 minutes gratuites avec un fort renforcement du contrôle policier. Actions lancées avec une campagne importante de sensibilisation des automobilistes et des commerçants.

2. Pour faciliter le parking en zone verte, réétudier le prix des abonnements. Ce point a été rapidement adopté avec une baise du prix mensuel de 40 € à 25,75 € (à compter du 26/1/2006).

3. Pour une meilleure gestion des parkings souterrains, agir sur le concessionnaire (Vinci) afin d’optimiser l’utilisation (meilleure information concernant le nombre de places disponibles), coopération avec les commerçants afin d’offrir des temps de parking à leurs clients.

4. Pour l’ensemble du parking de surface, mieux coordonner le travail des ASVP d’autant qu’il existe un logiciel de suivi du rendement des horodateurs. Revoir l’attribution des droits prioritaires de stationnement (ordre des médecins, handicapés, etc.) et donner des consignes précises aux ASVP. On peut aussi penser à l’utilisation contrôlée des aires de livraison, de transport de fonds, des entrées charretières, etc.


Un changement d’organisation (affectation d’un nouveau Conseiller à la voirie) et la création de la Communauté d’Agglomération en 2006 a freiné tout progrès. Il nous a été seulement recommandé de nous rapprocher de la Commission extra-municipale Cadre de Vie pour créer un Observatoire du Stationnement qui suivrait en permanence le problème du stationnement avec les fonctionnaires.

Nous n’avons pu progresser dans cette voie. On peut noter que la situation ne s’est pas améliorée. Un document récent de Vinci fait état d’un % de respect en zone rouge de 8.98 %.


Perspective future : le problème reste d’actualité d’autant que le nombre de places en surface pour les automobiles diminue et va encore diminuer (développement de places en faveur des deux roues, des Vélib, etc.). Nous cherchons à rétablir le contact avec la municipalité (lettre du 23 juin 2008 adressée à M. le Député-Maire), lettre restée sans réponse à ce jour.

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